Contexte
L’analyse d’impact et des performances sociales des institutions de microfinance est au cœur des débats du secteur, dans une optique d’amélioration des services et de participation plus efficace à la lutte contre la pauvreté. Si les indicateurs de performances financières ont fait l’objet d’un consensus après dix ans de débats entre les acteurs, la notion de performance sociale restait à approfondir.
Le réseau CERISE pilote depuis de nombreuses années un travail sur ce thème, auxquels sont associés de nombreux praticiens et chercheurs en microfinance. Ce document présente une approche méthodologique de la notion de « performances sociales ». Il a été comptété par la création et la diffusion d’un outil de mesure des performances sociales pour les institutions de microfinance : l’outil SPI-CERISE.
Apport
Au-delà des praticiens de la microfinance, ce sont tous les professionnels, dès lors qu’ils se situent dans le secteur de l’économie solidaire, qui trouveront dans cet article méthodologique des pistes pouvant alimenter leur réflexion sur l’accompagnement des structures dans leurs efforts d’amélioration de leurs performances sociales (gain en transparence, amélioration de leur crédibilité auprès des clients et des bailleurs, renforcement de leur système de gouvernance, amélioration de leurs performances financières et sociales, positionnement explicite par rapport à la concurrence sur une approche sociale, etc.).
Contenu
L’introduction fait état des enjeux et des défis qui se posent en matière de mesure de performance sociale et décrit plus précisément les questionnements relatifs au domaine de la microfinance.
Une première partie décrit ensuite les initiatives sur la mesure et la gestion des performances sociales. Elle développe amplement l’initiative SPI-CERISE qui a conçu un outil destiné à apprécier la pertinence et l’efficacité des actions et des moyens qu’une institution de microfinance consacre à ses objectifs sociaux. Cette partie fait également état des autres initiatives et réflexions communes.
La seconde partie présente une analyse des attentes suscitées par ces démarches et présente une réflexion plus générale sur la « notation » des performances sociales (avancées des agences de notation, etc.).