Contexte
La Commission agriculture et alimentation (C2A) de Coordination SUD a pour objectif de coordonner les travaux réalisés par ses participants et de faciliter la concertation entre ses membres dans leurs activités de plaidoyer auprès des acteurs sociaux et des décideurs politiques internationaux.
Elle s’intéresse aux atouts dont disposent les agricultures familiales en matière de sécurité alimentaire : capacité à employer une main d’œuvre abondante, ancrage dans les territoires essentiel au dynamisme économique des espaces ruraux, capacité de résilience dans un contexte de forte volatilité des prix.
Ces atouts ne peuvent cependant s’exprimer que si ces agricultures sont soutenues par des politiques publiques ambitieuses. Au-delà de la nécessité de défendre les agricultures familiales, la question posée par la C2A est de savoir comment les soutenir, afin notamment de sécuriser les revenus des agriculteurs et d’augmenter les capacités de production.
Apport
Ce document s’adresse à tous les acteurs (ONG, organisations professionnelles agricoles, secteur privé) impliqués dans le soutien aux agricultures familiales. Il propose différentes mesures pour que ces acteurs consolident leur positionnement et affinent, en fonction de leurs objectifs, leurs méthodologies d’intervention.
Il peut également aider ces acteurs à construire un plaidoyer auprès de représentants des Etats et des bailleurs, que ce soit dans le cadre de la définition de politiques sectorielles ou de programmes d’aide au développement.
Contenu
Ce document se base sur une analyse bibliographique et sur onze études de cas issues de l’expérience des ONG membres de Coordination SUD et de leurs partenaires.
Il est organisé autour de trois grands objectifs indispensables au développement des agricultures familiales :
Assurer des prix rémunérateurs et stables aux agriculteurs familiaux (première partie de l’étude)
Garantir un accès aux ressources naturelles pour développer la capacité de production des agriculteurs (deuxième partie)
Accroître les investissements publics pour accompagner les dynamiques paysannes (troisième partie).
L’atteinte de ces objectifs nécessite d’impliquer les représentants des agricultures familiales dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques ; c’est l’objet de la quatrième partie.