Contexte
Au Mali, dans le cadre de la loi PARMEC sur les mutuelles d’épargne et de crédit, un modèle d’institutionnalisation très centralisateur des mutuelles d’épargnes et de crédit a montré, durant la décennie 90, ses failles et ses dysfonctionnements.
C’est en analysant ces limites que le CIDR a réuni progressivement les éléments d’une stratégie d’institutionnalisation qui pourrait les éviter, et garantirait des relations responsabilisantes et entrepreneuriales entre les différentes parties prenantes : membres de base, élus, salariés et partenaires de l’environnement.
Le document présente un rapport de capitalisation sur les systèmes et modalités d’institutionnalisation préconisés par le CIDR.
Apport
Le document présente les analyses du CIDR ayant conduit, il y a plus de 10 ans, aux choix d’institutionnalisation des caisses villageoises (CVECA) ; il explicite la méthode de structuration, de financement et de contractualisation mise en oeuvre au Pays Dogon ; et enfin il de décrit les démarches d’insertion dans ce cadre juridique et institutionnel.
A préciser que le réseau de CVECA au Mali est le plus ancien et le premier à avoir été institutionnalisé parmi les programmes de micro-finance du CIDR.
Contenu
Le rapport analyse en première partie les défauts majeurs des modes de structuration des systèmes d’épargne et de crédit observés au Mali.
Il décrit ensuite les choix d’élaboration du modèle d’institutionnalisation des CVECA et établit les points positifs de ce modèle au pays Dogon en termes d’autonomisation et d’accès à l’autofinancement des réseaux mis en place.
La deuxième partie est une capitalisation des méthodologies et des étapes, effectivement mises en oeuvre, au Pays Dogon, de 1988 à 1996, soit sur une période de huit ans, qui a été nécessaire pour faire émerger consécutivement :
les associations régionales de caisses,
l’inter-associations,
le service commun.